lundi 29 janvier 2007

SOS d'un terrien en détresse…

Non, je ne vais pas parler de Starmania mais bien du GIEC (En voltairien, ça donne Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat et Intergovernemental Panel on Climate Change -IPCC- en Shakespearien)

J'ai déjà parlé du GIEC dans la note concernant les 5 minutes d'action du 1er février.

Voir sur Libératon.fr l'interview d'un scientifique français participant.

Morceau choisi : "L'opinion publique doit savoir que cela se traduit par une approche plutôt prudente des résultats scientifiques, du diagnostic et des prévisions. Les rapports du GIEC risquent plus de sous-estimer les changements climatiques que de les exagérer."

Sachant qu'ils ont une sérieuse tendance à être alarmistes, ça veut tout dire !

Le GIEC sur Wikipedia

En photo, j'ai mis une zolie capture d'écran de mon bureau. Pour les MACeux, c'est ce programme et c'est gratuit (et c'est trop fort…!)

mercredi 17 janvier 2007

Je vais être membre d'un jury !!



J'ai en effet postulé pour être membre du Jury du Prix des Lecteurs du Livre de Poche et j'ai été retenu…

Au menu : 3 livres par mois de février à août, la classe, non ?

Je vous tiendrais au courant de ce qui me passe entre les mains…

mardi 16 janvier 2007

Luby en concert


Un post de soutien pour un chouette groupe : Luby
Ils sont en concert actuellement au Carré 30, rue Pizay dans le 1er arrondissement de Lyon.

Elles sont 3 filles chanteuses et un guitariste, on remarque un très bel effort sur la mise en scène et l'interprétation des chansons : la chanteuse principale comme les choristes sont excellentes et vraiment ça vaut le coup !!

Je vous mets l'article que je viens de rédiger pour le Progrès de Lyon paru samedi 13 janvier :

"Luby… Vous connaissez ? Jeune groupe formé à Lyon il y a près d'un an et demi, il a enchainé bars et festivals cet été. Un clip (Cupidon est un gros…) et une démo ont accompagné cette tournée. Le groupe revient en ce moment au Carré 30 pour deux semaines de concerts dans une nouvelle formation : un quatuor résolument vocal. Aux côtés d'Estelle Brattesani, véritable âme du groupe, sont venues s'adjoindre au chant Brigitte Gerland et Alice Coste, toutes deux auteure, compositeure, interprète (chacune présente une de ses chansons au cours du spectacle) et Tanguy Bacot qui accompagne tout ce beau monde à la guitare.
Le spectacle se présente comme une pièce de théâtre. Les chansons sont comme autant de scènes formant une même histoire ou s'entrechoquent les émotions, les sentiments, la tristesse parfois et l'humour souvent. Le guitariste et les trois chanteuses, de rouge et de noir vêtues, prennent un réél plaisir à nous faire découvrir cette galaxie « Luby » si particulière et terriblement charmeuse.

Luby au Carré 30, 12 rue Pizay, 69001 Lyon
Du 10 au 21 janvier du mercredi au dimanche
20h30 (17h30 le dimanche)
Réservations : Carré 30 au 04 78 39 74 61 ou Fnac
Tarifs 9 ou 13€

PS : La photo a été prise par mon ami Philippe Verzier, photographe… Si vous en cherchez un, contactez-moi !

On a gagné !


Petite note de célébration…

Petite explication : tous les lundis soirs, nous nous rendons, Snake, pelagie et moi-même dans un pub anglais de Lyon, L'Albion. Pourquoi le lundi soir ? Pour participer à un quizz de culture générale, avec 30 questions, 10 portraits de gens connus dont il faut découvrir le nom et 5 chansons dont il faut donner le nom de l'artiste et celui de la chanson. L'ambiance est souvent très bonne et même si on perd souvent (plus que de raison, d'ailleurs…), ben c'est chouette. De toute manière, qui a dit qu'on y allait pour gagner ?
En jeu : 2 tournées de shooters (à l'occasion de questions bonus tarabiscotées dont la réponse est un chiffre duquel on doit le plus s'approcher) et, pour l'équipe qui a remporté le plus grand nombre de points, une minute derrière le bar afin de remplir le plus grand nombre de pintes et une chance de gagner le jackpot qui augmente d'à peu près 100€ chaque semaine (il revient à 0 quand il est gagné, bien sûr…).

Tout ça pour dire que, hier soir, accompagné de tit-vinz et d'une amie à lui, nous avons brillament remporté une tournée de shooters, le quizz (3 points d'avance) et avons ainsi établit un nouveau record de pintes servies (29) et finalement empoché le jackpot (de 100 € car déjà gagné la semaine précédente !).

Bref : on est sortis bourrés (sauf Snake et pelagie, le premier par défi, la seconde par conduite) et plus riches du bar que quand on y est entrés… Et ça, c'est suffisament rare pour en faire une note (totalement inutile d'ailleurs…).

En tous cas, on y sera lundi de nouveau !

Et c'est là :
L'Albion
12 rue Sainte Catherine
69001 Lyon

dimanche 14 janvier 2007

Et pourquoi pas ?


Voilà, je transmet l'info tout en invitant un maximum de personnes à y participer…

Au passage, il est vrai que la publication du rapport du GIEC (Groupe International d'Experts du Climat) est une chose très importante car ce groupe de scientifiques essaie de comprendre comment fonctionne notre climat, dans quelle mesure il est altéré par l'action de l'être humain et donne des perspectives souvent très pessimistes.
En fait, une énorme partie de ce que nous voyons et entendons sur le problème du climat est directement issue de ce rapport, dont le dernier date de 2002…

Visiblement, ses conclusions pour cette année sont encore pires que ce qui était annoncé dans le dernier, à savoir que notre climat serait encore plus touché que nous ne le pensions par les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone en tête bien entendu)… Ainsi le rapport prévoit une augmentation globale de la température due à l'action humaine de près de 2° minimum (les pires projections de 2002 donnaient 1,5°…).
D'autre part, et c'est une avancée importante, le premier rapport a une quinzaine d'année. À cette date, selon les modèles climatiques d'alors, ils prévoyaient une augmentation de la température moyenne située entre 0,15 et 0,3° pour les 15 années suivantes ; elle a été de 0,2°. Cela signifie que leurs méthodes de prédiction ont été validées par l'expérience : alors que beaucoup (les hommes politiques en premier…) les prenaient pour des Cassandre catastrophistes, force est dorénavent de constater qu'ils ont mis dans le mille ; cela ne donnera que plus de poids à leur rapport version 2007… Et peut être que nos hommes et femmes politiques en tiendront compte, et que nous, citoyens, tous, individuellement, changerons ne serait-ce qu'un peu nos habitudes afin d'économiser l'énergie, réduire les déchets, préférer les solutions de transport écologiques.

Que tous nous prenions notre avenir écologique en main (hop, un vœu pour 2007 ?) !

Voici donc le texte que je viens de recevoir par mail et que j'invite toutes et tous à faire partager le plus largement possible :

"Le 1er février 2007, dans toute la France :

Participez à la plus grande mobilisation des citoyens contre le Changement Climatique !

L'Alliance pour la Planète (groupement national d'associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00. Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale.

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l'élection présidentielle!

Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos réseaux ! Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans vos newsletters.

Contact/ information : Cyrielle, Les Amis de la Terre : 01 48 51 18 95"


Le lien : www.amisdelaterre.org

vendredi 12 janvier 2007

Apocalypto

La question qui se pose à la sortie du film est : "Pourquoi ?"
Pourquoi la langue oubliée ?
Pourquoi la violence gratuite ?
Pourquoi la souffrance ?
Pourquoi avoir fait ce film ?

En ce qui concerne la langue, passons vite, c'est un peu comme la Passion, c'est seulement rigolo. Le seul truc, c'est qu'on se demande parfois si les acteurs savent vraiment ce qu'ils disent… La scène de la petite fille, véritable Cassandre, est emblématique : on a devant nous une enfant qui récite une poésie en annonant parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle raconte…

La violence gratuite. Il s'agit d'un argument de vente du film : on y va pour voir "jusqu'où il est allé", on y va pour voir du sang. Un peu comme un porno, en fait, sauf que là, c'est du sang plutôt que du sperme.
Et ça coince un peu… Je veux dire, la violence est filmée comme partie intégrante de cette société, elle est crue (mais la violence l'est férocement, non ?) et se veut réaliste… Sauf que voilà, on passe ici la limite : la violence de ce film ne dégoûte pas, ne fait pas mal : on en rit presque. C'est un film gore et personellement, je l'ai vu comme tel. On rigole, on est impressioné de voir ce qu'il fait (Notre ami Mel, bien sûr), mais on n'est pas touché, on est loin de cette violence et loin du film, en fait. À ce titre, la scène du type qui vient de se ramasser un gros coup de massue à la tempe dont on voit la plaie qui, en plus de laisser apparaître un bout de cerveau, pisse le sang en jet est, en fait, franchement drôle : d'abord par son inutilité et aussi par son côté concours de bite : "regarde ma belle hémoglobine"…

Et la souffrance physique ? Souvenez-vous de la Passion du Christ : notre ami Mel filmait l'acceptation de la souffrance et la réalisation de soi par la souffrance, le tout passant par une soumission certaine à l'autorité (terrestre et divine à la fois dans le cas de Jésus). Il faut croire que notre ami Mel n'a pas encore fini de vider son sac. Notre héros (cf sa coolitude plus bas… J'écris en vrac, désolé !) se retrouve prisonnier et à 2 doigts d'être sacrifié sur cette foutue pyramide en escalier, comme deux de ses potes avant lui (Oui, notre ami Mel, c'est aussi Monsieur plus : "Pas un, mais deux, oui, vous avez bien lu, deux sacrifices humains !"). C'est le héros, je veux dire, on se dit qu'il va bien devoir s'en sortir. En général, un héros, il trouve toujours une solution, il se bat et nous, le public, sommes heureux pour lui car il a réussi… Donc on pense, en toute logique, qu'il va se battre, tenter quelque chose pour sauver sa vie, ne pas l'abandonner là, sous le couteau d'un prètre malsain et sous le regard d'une foule malsaine. Et bien non ! Rien, nada, niente, nothing : il ne bouge pas, avance et se laisse coucher sur le billot comme à l'abattoir. Bon, à ce moment là intervient une péripétie digne de Hergé (je vous laisse deviner… C'est fastoche) et hop, il est sauvé : message ? Soumets toi au(x) Dieu(x) et tu seras sauvé !
Merci notre ami Mel, merci bien !
Et "Aide-toi le ciel t'aidera", ça te dit rien ?

Le pourquoi du comment ?
Je me dis toujours en allant au ciné que des gens ont dépensé des millions de $ pour que ce film se fasse : ils doivent bien vouloir faire passer un message, non ?
Certes, des films sont fait uniquement parce qu'on espère un retour sur investissement colossal (des trucs genre le Transporteur…). Mais là, franchement, un film américain tourné dans une langue que personne ne comprend : il faut bien avoir envie de dire quelque chose pour se compliquer la tâche ainsi, non ?
Alors quoi, qu'est-ce que notre ami Mel a bien voulu nous dire ?
Déjà, que la civilisation c'est mal… Enfin presque. Le héros du film, c'est un type bien : il vit dans un village, une communauté harmonieuse, il chasse, il est joueur, déconneur, il a une belle femme enceinte jusqu'aux yeux, un beau fils, c'est le fils du chef, il demande rien à personne que vivre tranquillos sur son coin de forêt, en un mot comme en cent : il est cool !
Son village aussi, il est cool : les habitants ont des rôles précis, sans qu'il n'y ait vraiment de tensions sociales…
Puis viennent les hommes de la ville, mercenaires méchants au service du pouvoir royal. La vision de la ville est effrayante : misère, faim, maladie… et richesses. La pression sociale s'impose alors et on sacrifie des humains devant le roi, offrant à la foule déchaînée ce spectacle sanguinaire (des Jeux, mais sans pain, visiblement) : le message est clair : la civilisation corrompt un état de nature originellement bon… Tiens, notre ami Mel aurait-il lu (et certainement mal interprété) son Rousseau ?? Toujours au registre de la civilisation, arrive la fin (je mets entre crochets et en tout petit le spoiler de la fin dont tout le monde se fiche éperdument tellement elle est annoncée dans le film) : [le héros est indirectement sauvé par l'arrivée des Espagnols… Quel est le message ici : la civilisation Maya pas bien et les Espagnols bien ? Sachant toute l'ampleur de la christianité de notre ami Mel, il y a de quoi se poser des questions !]

Bref, le message du film est-il que la civilisation corrompt ? Qu'il faut aller au bout de la souffrance pour se révéler enfin à soi même ? Qu'il faut se soumettre aux Dieux, au pouvoir ? Que chaque civilisation porte en elle les germes de sa destruction ?
Un peu léger, non ?

Je ne peux terminer cette longue note sans aborder 2/3 points. Tout d'abord la maîtrise technique : notre ami Mel maîtrise son art, ça se sent. Bon, ce qu'il raconte c'est bof, mais visuellement, c'est réussi : filmé en numérique, caméra portée la plupart du temps, on est près des personnages, près de leur environnement, le côté à la fois salvateur et mortel de la forêt tropicale est bien rendu, ça va vite (un peu trop parfois : en plus d'avoir un souffle à faire pâlir Zatopek, ils ont une rapidité qui n'envie rien à celle de Michael Johnson !).
Sinon, que dire de la volonté de réduire les Mayas à ça : 3 pyramides desquelles coulaient des flots de sang ?

Je vous mets en lien l'excellent article de mon distingué confrère snake qui synthétise bien ce que nous en avons dit à la sortie du film (à ceci près qu'il a plutôt aimé et moi pas !)

dimanche 7 janvier 2007

Grand Jeu !



Quelle sera ma prochaine destination (enfin, j'espère…) ?

La carte ici est un précieux indice !!!




(Au fait, il n'y a rien à gagner… ;-) )

Le Héros de la Famille

Comment survivre à la mort du père ?
C'est là tout l'enjeu de ce film français (et ce n'est pas péjoratif…), très bien interprété (mention spéciale à Claude Brasseur, Gérard Lanvin, Miou-Miou, Emmanuelle Béart, Géraldine Pailhas… Bon, tout le casting en fait :p ).
L'histoire ? Gabriel Stern, ou plutôt Gabrielle (Claude Brasseur), patron du casino "le Perroquet Bleu" à Nice décide de s'en aller ("mes souvenirs partaient… j'ai voulu partir avec eux" explique-t'il). Sa famille (celle que l'on choisit…) se retrouve autour du cercueil. Ce n'est pas l'heure des règlements de comptes, mais plutôt celle de faire le point sur sa vie… Aller de l'avant. Forcément des accrochages, des retrouvailles, des rancœurs, des joies, des secrets inutiles percés à jour… la vie, quoi !
Le film se laisse regarder, sans être transcendant : un bon film du dimanche soir à la télé, en quelque sorte. Les dialogues sont bons, quelques jeux de mots recherchés et plaisants.
Bref, une bonne impression générale, mais est-ce assez pour payer les presque 9 € que coûte la place (merci la carte illimité, en passant !) ?

BONNE ANNÉE



Une nouvelle année, un blog… Champagne !!

Que souhaiter pour cette nouvelle année ?

Bon, le bonheur, l'amour, la richesse, tout ça, bien sûr… Mais 2007 est une année importante qui décidera de notre avenir politique pour les 5 prochaines années (au moins) et ça, c'est une échéance à ne pas louper !

Sans vouloir faire de prosélytisme politique (quoique…), j'ai déjà choisi ma candidate (un gros indice, non ?) et forcément j'espère bien qu'elle gagne… Rendez-vous fin avril, début mai !

En attendant, bonne année à toutes et tous !